réalisant une cuisine "authentique", placée sous la responsabilité directe du restaurateur ou de son chef cuisinier, ne recourant pas à l'assemblage ou à des plats déjà préparés qu'il s'agirait simplement de "réchauffer" ;
s'engageant à respecter un ensemble de règles simples, mais garantissant une prestations de service de qualité (accueil, service à table, décoration) ;
respectant la réglementation en matière d'hygiène et de sécurité.
Ces points sont vérifiés au moyen d'un audit qui devra être réalisé par un organisme certificateur déclaré, indépendant de l'Etat, comme des entreprises de restauration. Par ailleurs, les candidats au titre doivent bénéficier d'une qualification ou d'une expérience professionnelle avérée en restauration.
C'est le préfet du département du principal établissement du candidat, ou de l'entreprise qu'il dirige, qui est chargé d'attribuer le titre de maître restaurateur, au vu du rapport d'audit et de l'ensemble des pièces du dossier de candidature.
En contrepartie, l'Etat accompagne les chefs d'entreprises ayant obtenu le titre dans leurs efforts de modernisation et de développement de la qualité, en leur accordant, en 2008 et en 2009 un crédit d'impôt à hauteur de 50% des dépenses directement en rapport avec les exigences du titre.
(*) Titre de Maître Restaurateur en cours de renouvellement.
Chargement en cours...